Érigone cul-noir

Ostearius melanopygius (O. Pickard-Cambridge, 1880)
Classe : Arachnida Ordre : Araneae Famille : Linyphiidae Genre : Ostearius
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  • 2
    observations

  • 1
    commune

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    observateurs
    3
    organismes

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2019
Anonymisé - Cherpitel Thomas - Courtial Cyril
  • PNR et géoparc mondial UNESCO Normandie-Maine
    Participation à 1 Observation
    Part d'aide à la prospection : 50.00 %

    Fiche organisme

  • GRoupe d'ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA)
    Participation à 1 Observation
    Part d'aide à la prospection : 50.00 %

    Fiche organisme

  • Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO)
    Participation à 1 Observation
    Part d'aide à la prospection : 50.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Distribution mondiale :
Europe occidentale, cosmopolite

Caractères distinctifs, espèces :
Taille - ♀ : 2-3 mm, ♂ : 2-3 mm.

Bien que les Linyphiidés soient difficiles à identifier, y compris en observant les pièces génitales, cette espèce peut se distinguer des autres à sa couleur. Les petites Linyphiidés (Erigoninés) sont presque toujours unicolores. Chez l’Erigone cul-noir, le céphalothorax et les chélicères sont brun foncé. Les chélicères du ♂ sont armées d’une forte dent sur la face antérieure. Les pattes sont jaune-orangé. L’abdomen est rougeâtre avec l’extrémité noire. C’est la seule espèce du genre. Elle est cosmopolite, son origine géographique est contestée : certains la croient originaire de Nouvelle-Zélande, d’autres des Açores. Les premières mentions françaises dates de 1946. Elle est présente maintenant dans toute l’Europe occidentale mais ne semble pas encore arrivée en Russie.

Milieux colonisés :
L’espèce est trouvée dans des milieux très différents : sur le littoral dans les laisses de mer, sur des sols avec des matières en décomposition, dans les zones d’épandage de déchets, sur les tas de fumier, dans des bâtiments d’élevage, …

Chasse :
Cette espèce est commune parmi les migrantes aérostatiques. Elle peut pulluler à certains endroits, au point de créer une toile « collective » de très grande taille. Il semble que cette toile soit seulement due aux nombreux fils de sécurité dévidés par les très nombreux individus lors de leurs déplacements. Elle se nourrit d’acariens qui peuvent pulluler aussi localement, dans des zones comprenant de la matière organique en décomposition. Elle disparaît aussi mystérieusement qu’elle a proliféré.

Développement, cycle :
Les adultes des deux sexes sont présents toute l’année, peut-être plus abondants en automne. Au moins dans les bâtiments, il peut y avoir deux cycles dans l’année. Elle tisse un cocon recouvert de soie blanche dont la taille est supérieure à la femelle.

Source : fiche descriptive, INPN
Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

© INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Répartition actuelle dans le monde

Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau mondial : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.

Linyphia melanopygia O. Pickard-Cambridge, 1880 |

Observations mensuelles